Talent de Corrèze

Facebook Linkedin Instagram

La plupart des Français associent la  Corrèze à sa capacité de « production » de Présidents de la République – Jacques Chirac, François Hollande ont y occupé des fonctions de représentation avant d’être élus présidents de la République-  mais, fait moins connu, de nombreux artistes y ont puisé leur inspiration.

Henri CUECO (1947 – 2017)

Photographie du peintre Henri Cueco.
Entre 1999 et 2000 il réalise quelque 200 « petites toiles » de paysages
essentiellement de la Corrèze. AFP PHOTO FRANCOIS GUILLOT / AFP PHOTO

Le peintre Henri Cueco, en plus d’avoir puisé une partie de ses sujets de tableaux dans la campagne de la région y est né. A Uzerche, plus précisément, en 1947. Il y habite, s’y initie à la peinture avec son père puis part à Paris en 1947. 

De la Corrèze à Paris  

Là, il entre en contact avec d’autres peintres et, 5 ans après son arrivée dans la capitale, participe au Salon de la Jeune Peinture. Dès ses débuts, ses oeuvres seront engagées, attachées à la nature, aux relations hommes/femmes…

Artiste toujours en recherche, ses techniques ne cesseront d’évoluer : il utilise la peinture, l’encre et se plaît aussi à intégrer dans ses oeuvres des images issues de la presse. Certains thèmes sont récurrents, comme le chien, parfois inquiétant.

Très attaché à sa région natale, il y fonde l’association « Pays Paysage » qui mêle artistes, habitants des villages, agriculteurs… D’ailleurs dans les années 80, Cueco revient à la peinture plus orientée vers la nature morte qu’il observe minutieusement, à différents moments de la journée. 

Peintre, mais pas que…

En plus de cette riche production picturale ; Cueco illustre des livres, des décors de théâtre (il compte la Comédie Française parmi ses clients) il est aussi écrivain. Si vous êtes cinéphile, vous avez peut-être vu « Dialogue avec mon jardinier »  ? Ce film de jean Becker est adapté d’un livre de Cueco.  Enfin, il est connu pour avoir participé pendant des années à une émission littéraire sur France Culture, « Les papous dans la tête ». 

Un transmetteur de savoirs

Homme engagé à gauche, il a aussi été professeur à l’université de Paris VIII (Vincennes) puis à Paris I (Panthéon Sorbonne) puis à l’ENSBA, la célèbre Ecole Nationale des Beaux arts de Paris.

Vous trouverez plus d’informations sur sa carrière sur le site de Wikipédia (assez complet du point de vue factuel) et dans l’article du Monde.